• Pourquoi créer ma société ?

    Dans le contexte actuel, cette question est dans tous les esprits…ma société est-elle assez solide et vais-je pouvoir garder mon emploi.

     

    Fort de ce constat, certains décideront d’attendre et de faire le dos rond. D’autres se projetteront déjà dans un avenir plus incertain certes mais plus ouvert en opportunités. Car la question qui se pose après est : livré à un marché du travaille sclérosé…suis-je prêt à créer ma société ?

     

    Malgré ce que l’on pourra entendre sur les lourdeurs administratives et les difficultés engendrées par les acteurs publiques de la vie de nos sociétés, aujourd’hui rien n’est plus facile et rapide lorsque l’on veut bien y arriver que de créer une société avec ou sans associés à un capital limité. Vous pouvez à ce titre vous renseigner sur le site de Euro Advisor and Partners : http://www.euro-advisor.com et Centre d’Affaires Poincaré : http://www.domiciliationaparis.com.

     

    La première question que l’on se pose est : mon idée s’inscrit-elle dans un secteur d’activité dont le marché n’est pas encore saturé ? Je répondrais que : toute valeur ajoutée même à un service ou un produit existant de longue date peut ouvrir à des parts de marchés : un réseau de bouche à oreille solide, un service meilleur marché, un contact client qualité et fidélisant…et vous voila en nouveau compétiteur à surveiller de près ! Proposer une idée révolutionnaire sur une base de connaissance faible en gestion et des difficultés à convaincre ou à créer un relationnel fédérateur n’est pas plus viable que d’intégrer un marché saturé avec les bonnes pratiques, le bon rapport qualité prix et le supplément d’âme qui fidélisera ou vous fera recommander.

     

    La deuxième question à se poser est donc naturellement : suis-je taillé pour assumer cette responsabilité ? Parce qu’une fois la société constituée, rien n’est plus difficile que de la pérenniser. A cette question, pas de remède miracle ! Pas de formule magique à appliquer pour être sûr d’y arriver. Quelques évidences cependant : une étude de marché préalable permettant d’identifier le marché en termes de client, de concurrent et de partenaires afin de ne pas se lancer aveuglement dans l’inconnu, ce qui est pratiqué plus souvent qu’il n’y parait..... S’il est question d’association : être très vigilent sur la compatibilité ou la complémentarité des associés, souvent synonyme de réussite ou échec de l’entreprise. S’il est question de constituer une équipe, les capacités de l’entrepreneur à s’entourer d’éléments créant une bonne synergie est également un facteur déterminant. Sans oublier la gestion financière maitrisée, la capacité à investir et à prendre des risques calculés et surtout la capacité à projeter et à visualiser l’avenir des projets et de la société et avant tout savoir communiquer cette vision à l’équipe, aux clients ou à tout autre acteur.

     

    Quelques idées de secteurs porteurs :

     

    - jeux en ligne,

    - e-commerce,

    - services à la personne, maisons de retraites et dépendance, EHPAD,

    - nouvelles énergies,

    - aide à la gestion financière des petites et moyennes entreprises, services comptables et gestion financière,

    - services externalisés des commerciaux

     

     

    Lorsque l’on reprend l’article paru sur le site du Figaro le 30/07/12 et qui relate l’expérience de Laurent Villerouge, président de Viha Concept, société développant le concept de récupération des watts générés par la marche des passants sur les dalles montées sur ressort qui emmagasine l’énergie grâce à un minigénérateur et qui alimentent directement les éclairages urbains munies de LED. Technologie ouvrant bien évidemment la voix a de multiples applications telles que : « allumer les plafonniers des voitures grâce à l’énergie des claquements de portières, recycler l’énergie de l’essorage du lave linge pour chauffer l’eau du cycle suivant… ». Il aura fallut plusieurs années à cet entrepreneur qui tentait de réunir un million et demi d’euros auprès de collectivité locales de Oséo ou de banques d’investissements pour s’entendre dire que le projet était trop risqué et finallement se tourner vers l’Amérique et il n’aura alors fallu que 4 heures de conversation téléphonique pour obtenir un partenariat avec l’Université new-yorkaise Stony Brook, dont la société d’exploitation détient maintenant le brevet.

     

    Chacun en tirera ses propres conclusions. 

    « Loi sur la simplification et l'allegement du droit des sociétés et des formalités légalesLe choix du e-commerce »

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  • Commentaires

    1
    Lundi 26 Décembre 2022 à 11:53

    Bel article, très complet !

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